Pourquoi des méditations composées aux XIIe-XIIIe siècles sous l’attribution à saint Augustin et à saint Bernard furent-elles copiées dans plus de mille manuscrits médiévaux ? Pour quelles raisons ce corpus, reproduit dans une centaine d’éditions imprimées, fut-il lu de manière continue jusqu’au XIXe siècle ? Étudier le succès de ces textes revient à suivre le développement du nouveau genre littéraire des Méditations et, en parallèle, l’essor de la méditation en Occident comme exercice spirituel. L’Église suscita ainsi une pastorale de la lecture qui reconnut une place particulière à la spiritualité, un art de l’intériorité doté d’un corpus de textes.
EAMA 52 : Paris, Institut d’études augustiniennes, 2016
ISBN : 978-2-85121-281-8
548 p., 165 x 250 mm
69€ TTC